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Archives des actualités 2001

Retrouvez les archives météo de l'année 2001

samedi 15 septembre

Les précipitations tombent toujours aussi abondamment dans notre région (dèjà 78 mm pour la première quinzaine de septembre). Depuis le 1er octobre 2000, il est tombé 1317 mm contre 747 mm pour une année normale!

lundi 27 août

La canicule de ces derniers jours nous a fait égaler des records de chaleur avec 35,5 °C (le record est de 35,6°C pour Abbeville en août). Il a fait si chaud que La Manche était ce week-end d'une température étonnamment agréable. Heureusement cet épisode a fini aujourd'hui et nous avons retrouvé nos 25 °C tant appréciés. La moyenne des températures s'en ressentira largement puisque nous risquons de les dépasser de plus de 3°C ce qui est assez énorme (voir le bilan climatique d'août publié début septembre).

Samedi 07 juillet

Je reviens avec retard pour cause de vacances sur les pluies exceptionnelles du 7 juillet dernier en 4 heures (de 4 à 8 heures du matin), il est tombé 50 mm d'eau sur mon village et Abbeville, 100 mm à Amiens et le chiffre impressionnant de 180 mm sur le Santerre, plateau au sud-est d'Amiens (d'ordinaire, c'est l'endroit le plus esc du département!). CEs pluies diluviennes dues à à la rencontre de deux masses d'air très contratées au dessus de nos têtes, ont entrainé des inondations importantes dont vous avez entendu parler aux infos.

Je suis passé par hasard le samedi aprés-midi dans le Santerre, entre Roye et Montdidier pour me rendre en vacances. Les routes étaient souvent coupées et les seules que nous ayons pu emprunter étaient trversées par 50 cm d'eau marron, des cours temporaires qui passaient d'un champ à un autre. Le fond des petits vallons (champs de blé en général)étaient noyés, ce qui a enseveli sous les eaux des champs entiers de blé à perte de vus! Imaginez qu'un fleuve ait remplacé un endroit où n'éxiste même pas de rivière en temps normal!

Arrivé au niveau de l'autoroute A1, nous avons été détourné sur la nationale, et en longeant l'autoroute, j'ai vu des kilomètres de voitures immobilisées parce qu'un de ces fleuves d'une centaine de mètre de largeur passait par dessus l'autoroute!

Quandon voit ce genre d'images à la télé, c'est impressionant sans plus, d'autant plus qu'elles sont de moins en moins rares, mais quand vous êtes au milieu, c'est le cauchemar et on essaie de se mettre à la place des gens. Pensez aux agriculteurs ne voyant même plus leur champ, aux particuliers ayant leur maison ensevelie sous 1 à 2 mètres d'eau boueuse, aux personnes immobilisées une aprés-midi entière sur une autoroute, un jour de départ en vacances!

29 juin 2001

La sécheresse dure toujours et la pluie a cessé soudainement de tomber courant mai. Depuis il n'est tombé que 23 mm d'eau en 43 jours, la majorité sous forme d'un orage unique en milieu de période. Et cela risque de continuer d'après les prévisions.

Dans le même temps le préfet de la région Picardie, Mr Cadoux, a déclaré "Les travaux sont nécessaires, ils sont utiles, ils sont même urgents. Cependant ils ne mettent pas à l'abri d'une nouvelle inondation l'hiver prochain", ces déclarations faisant suite àaux conclusions de la mission d'expertise interministérielle sur la catastrophe d'avril-mai qui a provoqué l'inondation de 2.800 habitations et l'évacuation de plus d'un millier de personnes. Il semble que les nappes phréatiques ne seront que très partiellement purgées cet automne, malgré l'été qui commence dans la sécheresse et des précipitations abondantes pourraient recréer un débordement encore plus important que celui de ce printemps. Les travaux préconisés par les experts, visent simplement selon lui à "freiner la montée des eaux et faciliter leur évacuation". Outre ceux concernant des ouvrages publics (ponts, routes, canal...), le rapport recommandait le curage des rivières et fossés. Un modèle mathématiques visant à mieux anticiper la montée des eaux est également en préparation.

13 juin 2001

Mr Bush ne désarme toujours pas, il vient en Europe annoncer que le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre (voir dossier réchauffement de la planète) est selon lui irréaliste. Cela couterait trop cher à son économie qui ralentit bien assez comme cela et surtout il ne veut pas croire les scientifiques et les prévisions alarmistes concernant les variations climatiques possibles. Il veut dégager plusieurs millions de dollars pour mieux cerner les problèmes et apporter une réponse la plus efficace possible et la moins onéreuse. Ceci n'est pas du goût des européens notamment qui ne voient là qu'un moyen de retarder l'application du protocole, d'autant plus qu'il est inenvisageable de l'appliquer à une partie des pays seulement, cela les pénaliserait par rapport aux USA et n'aurait pas de grosses conséquences sur l'abaissement des émissions des gaz à effet de serre car ce sont les USA qui en rejettent le plus. Au delà des enjeux politiques, la planète continue pendant ce temps de se réchauffer toujours plus et cela ne semble pas prêt de s'arrêter. On voit toute la difficulté pour les pays du monde à se mettre d'accord, chacun ayant une bonne raison d'en faire moins que les autres. Il y a fort à gager que la facture à payer sera beaucoup plus élevée en cas de catastrophes climatiques que prendre des mesures aujourd'hui, mais cela semble difficile à faire comprendre...

10 juin 2001

Aprés les terribles mois de pluies continuelles (d'octobre 2000 à avril 2001 il est tombé 951 mm d'eau en 7 mois pour une moyenne annuelle de 736 mm!), l'heure est à la sécheresse (en surface uniquement bien sûr) puisqu'il n'est pas tombé de précipitations significatives depuis 25 jours (8 mm seulement!) ce qui a eu pour conséquence de durcir les sols en surface et de provoquer de nombreuses craquelures. Ce n'est pas bien sûr sans réjouir les sinistrés qui ont vu les eaux descendre un peu plus rapidement (même si quelques maisons restent à ce jour inondées), mais ces brusques variations météorologiques ne sont jamais bonnes pour les sols et cette situation n'améliorera pas les récoltes déjà bien mises à mal.

Autre problème, celui des digues de sacs de sable construites un peu partout dans la vallèe de la Somme et qui retiennent encore des poches gorgées d'eau et le fleuve dont le niveau reste élevé. Ces digues font l'objet d'exactions et sont détruites à certains endroits. L'eau envahit alors à nouveau certaines zones asséchées au détriment des sinistrés. On connait mal la cause de ces faits, mais plusieurs suppositions ont été emises telles que vol du sable à l'intérieur des sacs par des particuliers, actes de malveillance opérés par des gens tout aussi malveillants ou encore libération de poches d'eau au détriment d'autres zones pour assécher plus rapidement ses terres...Le mystère plane encore.

Dérnière nouvelle, les inondations de ce printemps ne seraient pas dues au déversement de la Seine dans le Somme via le canal du Nord, c'est ce qu'a indiqué la commision chargée d'enquêter suite à la demende de nombreux élus et de la pression populaire. La faute incombe bien aux précipitations exceptionnelles de ces derniers mois qui ont saturé les sous-sols. La commission soulève notamment le risque important d'inondations cet automne si des mesures ne sont pas prises cet été.

juin 2001

Fin provisoire des inondations dans la Somme:

Depuis le début du mois de mai, le ciel s'est enfin calmé et les précipitations sont redevenues modérées (quelques orages isolés tout au plus). La somme en a donc profité pour se retirer peu à peu des zones sinistrées, avec l'aide des pouvoirs publics, notamment les militaires qui travaillent dur.

S'il reste encore des zones inondées, surtout des champs, l'heure est au bilan, nettoyage et surtout interrogations sur le pourquoi d'une telle inondation, mais surtout il faut chercher à comprendre ce qui s'est passé et trouver rapidement des solutions avant l'automne qui ramènera de nouvelles précipitations.

En effet, les nappes phréatiques sont pleines et ne se vident pas en quelques semaines, il leur faudra plusieurs années "normales" pour revenir à un noveau satisfaisant, et l'on craint déjà qu'un excédent de pluie cet automne ou cet hiver ne reprovoque leur débordement.